Conférenciers

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Indrajit Banerjee 

Originaire de l’Inde, Indrajit Banerjee est depuis 2010 le Directeur de la Division de la société de l'information de l'UNESCO. Il détient un doctorat en communication et didactique de la Sorbonne et il a fait un postdoctorat à l’Université du Québec à Montréal. De 2004 à 2009, il fut secrétaire général de l’Asian Media Information and Communication Centre (AMIC). Il est un expert spécialisé dans l'impact social des technologies de l'information et de la communication. Il est l’auteur d’une dizaine de livres et a présenté des communications dans plus d'une cinquantaine de conférences internationales à travers le monde.Il a publié des articles dans les plus grandes revues internationales dans le domaine des communications dont The Diffusion of the Internet and Rural Development, paru en 2006, et Rhetoric and reality : the internet challenge for democracy in Asia, paru en 2003. Il a aussi publié dans le Asian Communication Handbook en 2008, en collaboration avec Stephan Logan.  

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Martín Alfredo Becerra

Martín Alfredo Becerra est un chercheur, professeur et journaliste argentin. Il a fait son doctorat en communication et sciences de l’information à l’Université autonome de Barcelone en Espagne.

Il enseigne aux universités de Quilmes, Buenos Aires et La Plata en Argentine, de même qu’à l’université Diego Portales au Chili. Il est aussi régulièrement invité comme conférencier en Espagne, au Brésil, au Mexique et en Équateur. Au sein de l’université de Quilmes, il a occupé des fonctions de secrétaire académique, de directeur du département de sciences sociales et de directeur du baccalauréat en communication sociale.

Spécialiste de l’étude des médias en Amérique latine, le professeur Becerra s’intéresse plus particulièrement aux phénomènes de concentration des médias et de convergence des technologies de l’information et de la communication. Il a écrit plusieurs ouvrages sur ces questions, notamment, avec son collègue, Guillermo Mastrini, Periodistas y magnates. Estructura y concentración de las industrias culturales (2006) et Los monopolios de la verdad (2009). Enfin, sur le plan politique, il a joué un rôle décisif dans l’adoption, en 2009, de la loi argentine sur les services de communication audiovisuelle.

 

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Clemencia Rodríguez 

Clemencia Rodríguez est professeure au sein du Département de Communication de l'Université d'Oklahoma. Dans son livre intitulé Fissures in the Mediascape: An International Study of Citizens’ Media (2001), elle développe une théorie des médias citoyens, une approche révolutionnaire pour comprendre les rôles des médias communautaires ou alternatifs dans nos sociétés. Présentement, elle continue d'explorer la manière dont les gens vivant dans l'ombre de groupes armés utilisent la radiocommunautaire, la télévision, la vidéo, la photographie digitale et l'Internet afin de protéger leur communauté des impacts négatifs de la violence armée. Ceci a demandé du travail de terrain dans des régions de Colombie où des guérillas gauchistes, des groupes paramilitaires de droite, l'armée et les trafiquants de drogues ont fait ressentir leur présence dans les vies des citoyens non armés. Dans son livre Citizens' Media Against Armed Conflict: Disrupting Violence in Colombia (University of Minnesota Press, 2011), elle rapporte plusieurs de ses découvertes. D'autres travaux réalisés dans le domaine des médias de mouvement social incluent Four Challenges inthe Field of Alternative, Radical and Citizens’ Media Research (avec Ferron, Benjamin, & Shamas, Kristin, Média, Culture et Société, 2014 ), Studying Media at the Margins: Lessons from the Field (présenté au Symposium des Médias d'Activisme, École de Communication d'Annenberg, 2014); et Social Movements, Globalization, and Multiculturalism (Présentation Key note, Global Fusion Conference, 2014). Elle continue d'enseigner dans les domaines de la communication pour le changement social, de la théorie de la communication et des études de genre.

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Carly Nyst

Carly Nyst est la directrice légale de Privacy International, une organisation non-gouvernementale basée à Londres et dédiée à la lutte contre la surveillance illégale et la promotion du droit à la vie privée, et ce tout autour du globe. Carly Nyst dirige les litiges d'intérêt public de Privacy International et mène le plaidoyer de l'organisation au sein des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l'humain, où Privacy International se bat pour de plus importantes protections au niveau de la vie privée et des données personnelles. Carly est une avocate australienne spécialisée dans les droits de l'homme, et était auparavant la conseillère juridique pour le Rapporteur spécial sur l'extrême pauvreté et les droits de l’homme des Nations Unies, ainsi qu'une chercheuse invitée à la Faculté de Droit de l'Institut des Droits de l'Homme de Columbia.

 

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David Lyon 

Biographie disponible en anglais.                                                                                                                                                         

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Suzanne de Cheveigné

Suzanne de Cheveigné est directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre Norbert Elias. Ses travaux portent sur les relations entre les sciences, les techniques, l'environnement et la société et s'attachent, au-delà d'un examen des conditions de transfert vers le public des résultats ou de la démarche des scientifiques, à comprendre l'ensemble des jugements et des exigences - éthiques et démocratiques entre autres - que la société exprime à l'égard des sciences. Elle est l'auteur de L'Environnement dans le journal televise – Médiateurs et visions du monde et premier co-auteur de Les Biotechnologies en débat – Pour une démocratie scientifique. Elle est membre des comités éditoriaux de Science Communication et Enquête et vice-president du comité scientifique du réseau international PCST (Public Communication of Science and Technology). Elle a présidé le groupe d'experts de la Commission Européenne qui a produit le rapport Gender Challenge in Research Funding.

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Serge Proulx 

Serge Proulx est professeur titulaire à la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et professeur associé au département de sciences économiques et sociales de Télécom Paris Tech en France. Il est l’un des fondateurs de ce qui est appelé aujourd’hui la Faculté de communication de l’UQAM. Docteur en sociologie de l’École pratique des hautes études de Paris, sous la direction d’Edgar Morin, ses recherches portent principalement sur l’usage des médias et des technologies, sur les approches de la réception sociale des médias, de même que sur les enjeux sociaux et politiques de la «société de l’information».

Il est l’auteur ou le directeur de 25 ouvrages, de 150 articles et de plus de 400 conférences scientifiques en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique. Son œuvre, reconnue internationalement, a été traduite en anglais, en arabe, en espagnol, en portugais, en italien, en russe et en vietnamien. Parmi ses plus récents ouvrages, on compte L’explosion de la communication, publié avec Philippe Breton en 2012, et La révolution Internet en question, publié aussi en 2012.

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Andrew Feenberg

Andrew Feenberg est un philosophe américain de la technique, ancien étudiant d’Herbert Marcuse avec qui il a complété son doctorat à l’université de San Diego, en 1972. Après avoir enseigné aux États-Unis ainsi que dans de nombreuses universités dans le monde, il est aujourd'hui titulaire de la Canadian Research Chair in Philosophy of Technology à la Simon Fraser University de Vancouver au Canada. Il est également directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris.

Dans ses travaux, il s’intéresse principalement à la philosophie de la technique, dans laquelle il développe une approche critique des sciences et des technologies, surtout dans le domaine des communications. Ses ouvrages ont été traduits dans plusieurs langues, notamment le japonais, l’italien, le français, le norvégien, le turque, le portugais et l’espagnol. Il a entre autres publié, en 2010, un livre intitulé Between Reason and Experience: Essays in Technology and Modernity et, en 2002, un autre intitulé Transforming Technology: A Critical Theory Revisited.

 

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Robin Mansell

Robin Mansell est une professeure des Nouvelles Technologies et de l'Internet au sein du Département des Médias et des Communications à l'École des Sciences Économiques et Politiques de Londres (LSE). Elle est reconnue internationalement pour son travail sur les enjeux sociaux, économiques et politiques qui naissent des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Elle est l'une des prinipales collaboratrices aux débats politiques concernant le potentiel et les risques associés aux sociétés de l'information. Elle a travaillé en tant que chef du Département des Médias et des Communications à la LSE (2006-2009), a été présidente de l'Association Internationale des Études et Recherches sur l'Information (2004-2008) et a été une invitée scientifique lors des Conférences Européennes deRecherche sur les Politiques de Communication (2008-2014). Elle est l'auteure de nombreux travaux académiques et livres, incluant Imagining the Internet: Communication, Innovation and Governance (OUP 2012), The International Encyclopaedia of Digital Communication and Society (co-éditrice, Blackwell-Wiley 2015) et The Handbook of Global Media and Communication Policy (co-éditrice, Blackwell-Wiley 2011).

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Jamal Eddine Naji

Jamal Eddine Naji est aujourd’hui le Directeur général de la Communication audiovisuelle de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) marocaine. Il est aussi un expert international et consultant pour plusieurs agences des Nations Unies. Après avoir obtenu son doctorat en communication et sciences de l’information à l’université de Paris II, il a été professeur et chercheur à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) à Rabat. Très actif au Maroc ainsi qu’au Maghreb, il est un membre fondateur de l’Organisation des droits de l’homme au Maroc. Anciennement journaliste et chroniqueur pour les médias marocains, il se spécialise dans l’étude du journalisme sur la scène internationale et particulièrement au Maghreb.

Il est aussi membre du conseil d’administration du réseau ORBICOM, ainsi que membre du World Radio and Television Council (WRTVC). Il a publié, avec l’UNESCO, Médias et société civile dans le monde arabe: manuel de formation sur les médias communautaires (2008), Le journalisme maghrébin au féminin (2007) et Citoyens et média, guide pratique pour un dialogue entre citoyens et média (2006).